Près d’un jeune Français sur deux souhaite vivre à Paris et 65% d’entre eux imaginent également vivre dans une autre métropole, selon une étude récente.
Par Jean-Bernard Litzler - Publié le
Depuis la crise sanitaire et ses confinements successifs, l’affaire semblait entendue: cet épisode allait marquer la décrue des grands centres urbains au profit des campagnes, des villes moyennes et des périphéries. Il est très vite apparu que le boom des résidences secondaires et autres résidences semi-principales, s’il est bien réel, ne concerne qu’une petite part de la population. L’attrait des villes moyennes et des banlieues suffira-t-il à vider les métropoles. Rien n’est moins sûr, si l’on en croit les résultats du premier observatoire des jeunes et de la ville mené par OpinionWay pour Virgil, une start-up spécialisée dans le financement de l’accession à la propriété.
Il en ressort que le pouvoir d’attraction des grandes villes sur les moins de 35 ans n’est nullement émoussé. Ils seraient ainsi 48% à être attirés par la capitale et 65% par l’une des principales métropoles françaises incluant Paris. Une envie qu’ils justifient par ce qu’ils attendent de leur cadre de vie. Ils sont notamment 26% à souligner que c’est là où se trouvent les meilleures opportunités professionnelles (contre seulement 18% de la population générale). Ils apprécient principalement l’offre culturelle (37%) mais aussi les commerces et restaurants (36%) ainsi que les services de santé (28%) qu’offrent ces grandes villes.
Les propriétaires encore plus satisfaits
Résultat: pour cette population qui a moins souffert que d’autres des nuisances de la vie avec de jeunes enfants dans de petits logements, ces grandes villes sont des cadres plaisants qui retiennent. Ils sont ainsi 81%, parmi les habitants de villes de plus de 100.000 habitants à se déclarer satisfaits de leur cadre de vie. Au final, seuls 16% des jeunes urbains de moins de 35 ans déclarent que vivre dans une zone plus rurale est une option qui les attire beaucoup. Le faire d’être ou de devenir propriétaire de son logement accentuerait encore la satisfaction de vivre en ville. Si 74 % des jeunes locataires sont satisfaits de leur logement et de leur cadre de vie, ils sont 85% du côté des jeunes propriétaires.
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